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Je voudrais que la nuit me prenne (Isabelle Desesquelles)

note: 5Voir la lumière d’une étoile ne prouve pas son existence Les bibliothécaires - 4 juin 2019

Dès le premier chapitre une émotion mystérieuse vous étreint. D’où vient ce serrement à la gorge à la lecture alors que l’auteur nous décrit l’enfance de Clémence petite fille de huit ans ? Le regard d’une petite fille témoin de l’amour de ses parents, un père « maître d’école » et une maman au cœur immense et rayonnant. La petite fille s’émerveille de la vie, de cet amour, du quotidien entre des parents aimés et s’aimant. Cette petite fille projette cet amour partagé, ce trop-plein d’émotions dans un sentiment naissant pour son petit voisin, un amour déjà mature, bouleversant. Le roman aborde l’enfance par la force des moments vécus qui ne seront bientôt que des souvenirs…Pourquoi dans ce quotidien d’amour familial et de fantaisie, imperceptiblement une ombre vient à planer…
Une écriture habile à décrire le sensible au service d’une histoire qui éclaire le pourquoi de cet émoi ressenti. Une belle lecture qui a su convaincre aussi les jeunes lecteurs qui lui ont attribué le prix Femina des lycéens 2018. Y.G.