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Abigail Hobbes vient d’avoir treize ans. Lorsque sa mère se rend compte que sa fille commence à attirer les regards masculins, elle réunit la communauté féminine de Salem Village qui enjoint Abigail à désormais se garder d’être une tentation pour les hommes : se couvrir les cheveux, toujours garder les yeux baissés et ne plus jamais parler la première.
Alors que la jeune fille trouve de brefs moments de liberté auprès de Betty, fille du pasteur local, et d’un étrange Indien qu’elle rencontre régulièrement en secret dans les bois, les mauvaises récoltes successives suscitent l’inquiétude du village. La superstition cède bientôt le pas à la paranoïa lorsqu’éclatent les tensions entre la toute jeune communauté puritaine aux certitudes fragiles et les tribus amérindiennes résidant depuis des siècles aux alentours.
Les boucs émissaires se suivent et se ressemblent étrangement : de la jeune Bridget et sa mère, les seules catholiques du village, à Sarah, la marginale, puis Abigail et ses amies, soupçonnées de frayer avec le démon, le roman graphique nous entraîne dans une terrifiante et délirante suite d’exécutions sommaires motivée par la superstition, la misère et la peur de l’autre, une peur cristallisée par les discours exaltés d’un pasteur bien trop zélé pour être tout à fait sans reproche et désintéressé. Jusqu’au paroxysme du procès où intervient une machine judiciaire sinistre et implacable.
Le trait nerveux et cinglant de Thomas Gilbert est d’autant plus foudroyant qu’il traduit de façon terrifiante la violence qui émerge progressivement puis se déchaîne dans les actes et les regards fous et hallucinés de personnages en proie à la haine et la peur. Dans un environnement socialement instable, où la contrainte morale puritaine est poussée à son paroxysme, on tente de comprendre ce qui a conduit à la folie ce village réputé « de braves gens » qui emprisonnera plus de cent personnes et fera exécuter une vingtaine de ses filles.
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